Véronique BARIN

Photographe

Née le 23 mars 1971 à Timisoara en Roumanie. Vit et travaille à Paris et à Laduz (Yonne).

Diplômée d’un DEUG « arts et communication », licence « Conception et mise en œuvre de projets culturels » à l’Université Saint-Charles (Paris XVe) qui dépend de l’Université Paris I Sorbonne.

Dès qu’une possibilité s’offre à elle, elle se rapproche des milieux artistiques (Musée d’art américain à Giverny). Ensuite elle a travaillé à Beaubourg dans le secteur de la production audiovisuelle de documentaires, puis dans les Cabinets d’architectes (Edouard François, Claude Vasconi), a intégré le Groupe LVMH en « architecture et construction » afin de suivre la construction de la Fondation Louis Vuitton au Jardin d’Acclimatation à Paris.

Sans doute sensibilisée à l’art et à la création par son père artiste peintre et enseignant, elle porte en elle depuis toujours un intérêt pour l’art en général, et la photo, en particulier. Ses photos sont le résultat d’un regard tout personnel sur le monde, où elle met en valeur des choses que nous regardons souvent avec indifférence.

Véronique est également poète puisqu’elle vient d’éditer un recueil de textes « Les coïncidences asymétriques », où perce derrière son humour et sa désinvolture une sensibilité exacerbée.

La musicalité des espaces

Espace Acanthe- La Ferté Loupière

17 juin – 30 juillet 2017

« Espèces d’espaces ! » comme disait Georges Perec

Il y a des méli-mélo dans l’architecture de la vie.

Il y a de simples navigations autour de nos épaules.

Il y a des formes diverses, des images saugrenues (parfois), qui se meuvent en silence.

Il y a des subtilités enfouies qui émergent de nos regards ensevelis. Il suffit juste d’apprécier des mouvements aléatoires. Certains détails muraux, végétaux (ou autres d’ailleurs !) s’apparentent à des agencements musicaux.

Il y a des rythmes. Il y a de l’allure. Il y a de la douceur et/ou de la vivacité.

Il y a des métissages entre couleurs de notes.

L’intérêt, justement, c’est d’observer dans l’inintéressant ce qu’il y a, de visu, l’invisible.

On voit ce qu’on a envie de voir.

Véronique Barin

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