Alain Creac'h, peintre

Alain Créac’h d’origine bretonne et portuaire, est né entre canal et rivière. Et, si l’on tient compte des eaux maternelles, cela fait quatre eaux différentes !

Comment s’étonner alors de différents styles – différentes vagues – de dessin. Le dessin n’a d’ailleurs pas attendu cet individu pour avoir plusieurs styles ; allant du dessin de presse à la bande dessinée en passant par l’illustration et le croquis de voyage (de balade).

Le dessin se promène en humour en humeur en tendresse ou en poésie, c’est son droit, il a bien raison ; alors le dessinateur l’imite, il se balade, lui aussi… dans son pays d’incertitudes.

Ce qu’il est : architecte honoraire.

Ce qu’il a fait : de l’architecture, de l’architecture et, de l’architecture.

Ce qu’il a fait d’autre : du dessin et de la photographie.

Ce qu’il fait toujours : du dessin et de la photographie.

Quelques récompenses : Prix national de dessin du chocolat Menier en 195(?)… Grand prix international de photographie de la vigne et du vin « Terroir d’Images » en 2010,

Grands Formats dessin et peinture ; Prix de la Ville d’Auxerre en 2017.

INTERVIOU EXPRESSE

Moi : Tout d’abord, je vais me permettre de me tutoyer puisque c’est moi qui m’interviouve : Alain, sais-tu pourquoi tu dessine ?

Alain : Et bien… tu vois… heu… en quelque sorte… je dessine sous le joug d’une émotion, d’un petit quelque chose qui me semble révélateur d’une dérive, de quelques agacements qui minent mon crayon, qui hérissent  le poil de mon pinceau… comme une manipulation de l’être humain ou de son mépris.

Moi : Quel est le mot que tu déteste le plus ?

Alain : Le mot « mépris », justement !

Moi : Bien souvent les artistes ont… je sais que ce mot peut te déplaire, mais, quand-même, tous les artistes ne sont pas des « s’lapêtes » , alors je te pose la question : as-tu une démarche particulière ?

Alain : Enfin une bonne question et je te remercie de me la poser car, vois-tu, je me la pose, moi-même, depuis des années et des années sans autres réponse que « ch’ais pas ! », mais quand même, je sais que je ne dessine pas pour faire joli ; sinon je dessinerai bien… et mode.

Moi : Comptes-tu, un jour, faire plus de peinture que de dessin ?

Alain : Oui, quand je serai grand… plus tard…bien plus tard…