Patrice
KALILe-mail :
patricekalil@gmail.comsite
internet :
www.patricekalil.comNé en France en 1964. Vit et travaille
à Villeneuve les Genêts - Yonne
Après des études d’art graphique et
d’architecture à Paris, obtient le diplôme d’architecte DESA en
1991, puis choisit de se consacrer à la
peinture.
“Ce que j’ai envie de
dire, je préfère le peindre...”
Patrice Kalil emploie dans ses
collages et assemblages appelés « Matières et clous » des
matériaux divers à l’état brut ou préalablement peints et
cloués sur panneaux de bois.
Mêlant peintures à l’huile,
acryliques et pigments naturels à des fragments de bois, de cartons,
des papiers anciens ou encore des photos retravaillées, ces
compositions prennent forme dans une dimension poétique,
architecturée. Le procédé du cloutage, ligne directrice de ce
travail, constitue une sorte de base rythmique dans l’œuvre, une
musicalité, comme des notes de musique que l’on pourrait
déchiffrer au gré du regard. Les tableaux sont construits,
fabriqués, au sens propre du terme, et tout en laissant libre cours
à notre imagination au travers des thèmes qu’ils évoquent, ils
se concrétisent sous nos yeux en tant qu’objets de
contemplation...
Parallèlement aux assemblages, des
séries d’abstractions aux «
techniques très
mixtes » sur toiles et papiers viennent rythmer ce parcourt
artistique, dévoilant une démarche purement picturale plus
affirmée, plus radicale.
« L’abstraction est une
aventure non rationnelle, ambiguë, dont l’enjeu suppose une
expérience dynamique, un emportement.
Une recherche d’équilibre dans un
espace instable où des techniques maîtrisées se confrontent aux
déséquilibres constants de multiples matières employées.
Mes tableaux doivent suggérer une
dimension inconnue, provoquer le plaisir de se laisser surprendre par
l’inattendu.
M’inspirant le plus souvent de la
nature dans ce qu’elle nous offre de plus abstrait à percevoir,
ces abstractions suggèrent parfois le réel, dont elles tentent d’en
extraire l’essence.
Ciels, vents, nuages, branches,
racines, écorces, lumières vives ou brumes ténues, eaux fluides ou
terres durcies, etc… Autant de thèmes et de matières, sources
possibles d’une inspiration consciente ou non.
Mais le sujet reste avant tout la
peinture et l’expérience de son infini potentiel. »
Couleurs,
textures et matières se juxtaposent, s’opposent parfois ou
s’imbriquent étroitement puis finissent par s’harmoniser en
compositions rigoureuses dans lesquelles le stable et l’instable se
confrontent sur le support. Projections, superpositions, épaisseurs,
enlevés, flaques et coulures, transparences… Le geste y imprime sa
marque et s’affirme dans l’œuvre avec force et sensibilité,
témoignant de ce moment émotif, instinctif qu’est l’acte de
peindre.