Cécile WILLERS

Cécile WILLERS est née en octobre 1959 à Saint-Omer.

 

Originaire du bord de mer de la région Pas-de-Calais, elle a déménagé durant son enfance pour une autre mer, la Méditerranée. Aujourd’hui ce sont les paysages de Puisaye qui entourent son atelier.

Elle vit et travaille à Boulogne-Billancourt et en Bourgogne où elle peint, expose, anime des ateliers, intervient dans les écoles sur des projets artistiques. Elle a étudié dans les années 80 aux Beaux-Arts de Lyon puis aux Arts décoratifs de Strasbourg avec Sarkis.

Elle a exposé régulièrement sur ces lieux de vie, en Alsace puis en région parisienne et en Bourgogne.

 

SALONS ET PRIX :

 

En 2016, elle remporte le prix des Talents boulonnais.

En 2017, la ville de Boulogne-Billancourt lui consacre une exposition dans la nef Landowski.

En 2017 et 2018, elle expose au salon «Les réalités nouvelles» et en 2019 et 2022 au «Salon des Arts» de Sèvres.

 

EXPOSITIONS RÉCENTES :

 

Mai 2022

  • Exposition «Figures simples» Médiathèque Olympe de Gouges à Joigny.

Octobre 2023

  • Premières Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de Bourgogne-Franche Comté organisées par le réseau Seize mille.

2024

  • En janvier, expositions collectives «Fragments» à la galerie Abstract Project à Paris
  • En mars, «Art en Nef» à l’espace Landowski à Boulogne-Billancourt.
  • En avril, «Promesse de l’aube» à la galerie Mouv’Art d’Auxerre.
  • De mars à mai 2024, réalisation de 3 œuvres land-art pour les chemins d’artistes organisés par «Le Ruban Vert» à Egriselles-le-Bocage. Ces œuvres ont été exposées de mai à septembre. Dans le cadre de cette manifestation le «Triptyque vert» a été exposé au musée de la Porte de Sens à Villeneuve/Yonne.
  • En juillet, installation lors de la manifestation «Fenêtres sur Courboissy»
  • En septembre, deuxième Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de Bourgogne-Franche Comté.

 

Chorégraphies, note d’intentions

 

«Chorégraphie»s est une nouvelle série qui a débutée en août 2024. Elle renoue avec la thématique de l’écriture déjà explorée en 2005 avec «Les formes de l’écrit», puis en 2016-2017 avec les «Calligraphies du paysage» et en 2021-2022 avec les «Figures simples».

 

Proche de l’état d’esprit du calligraphe oriental ou du peintre chinois, les chorégraphies sont des propositions simples qui utilisent les formes de l’écrit. Ces formes ont la puissance des signes archaïques. La création de ces signes singuliers me permettent d’aller à l’essentiel, de remonter à l’essence de la vie et de la pensée. Ces préoccupations traversent toutes mes peintures, elles ont aussi à voir avec le champ de la sémiologie.

 

Au IVe siècle, saint Augustin élaborait ce que l’on considère comme la première grande théorie du signe : prenant en compte l’essentiel des apports de l’Antiquité, il présente une classification des signes selon leur source, leur nature, leur degré d’intentionnalité... Pour saint Augustin, un signe est « une chose qui est mise à la place d’autre chose » (De Magistro, 389), et offre la particularité très commode de pouvoir la désigner en son absence. Magazine SH

 

Les signes peints sont des symboles, des mouvements de danse, des énoncés.

 

Quatre grands mouvements rythment les chorégraphies : monter, descendre, croiser, boucler. En se répétant et en changeant de place et de couleur, ces gestes simples se développent d’une peinture à l’autre selon un principe de variation.

 

Ces peintures réalisées dans des formats tout en longueur sont comme des phrases et leurs combinaisons en série permettent d’étendre le sens à l’espace du lieu où elles seront exposées.

 

Ce qu’elles nous montrent, entre autre, est lié à la relation qui existe entre le corps et l’esprit, entre la matière et le spirituel, entre la présence des signes et les espaces laissés vides.

 

Tenir en équilibre sur le fil de la ligne, un objectif entre sensible et culture.

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